Brumes intemporelles qui venez m’envahir,
Plus une ritournelle mais le pont des soupirs.
Noyée dans cet espace le cœur endolori,
Je sens ce temps qui passe m’emporter avec lui.
Mes idées vagabondent rêvant d’un autre monde,
Dans cet autre pays nous serions tous égaux.
Mon abime est profond il se peut que je tombe,
Dans un épais brouillard se perdent mes pensées.